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Les discussions inspirantes…en français!

Sages-femmes francophones, nous sommes prêtes à vous accueillir à Ottawa pour des discussions et des présentations stimulantes. Découvrez les événements de la conférence qui se dérouleront en français ou qui auront une interprétation simultanée en français disponible.

Spécificité de la pratique sage-femme au Québec – Se définir pour s’affirmer

Vendredi, le 6 oct, 11h à 11h30

Comment l’association professionnelle peut efficacement défendre la pratique sage-femme au Québec, sans que cette spécificité soit définie? Le RSFQ a entamé une longue démarche consultative et réflexive pour arriver à définir la spécificité de la pratique sage-femme au Québec. Trouver les mots pour se dire, c’est se donner le pouvoir de se nommer. Avec les bouleversements législatifs, et les attaques constantes envers la pratique sages-femmes dans un univers médicalo-centré, détenir une spécificité claire de la pratique est un phare essentiel pour protéger et défendre les piliers de la pratique sage-femme au Québec.

Amaili Jetté, SF
vice-présidente, RSFQ

Mise à niveau universitaire d’un programme de formation de sages-femmes en Haïti : avancer en temps de crise

Vendredi, le 6 oct, 11h30 à 12h

Présentation du travail de mise à niveau d’un programme de formation de sages-femmes vers l’université par une équipe canadienne sur fond de COVID19 et de situation socio-sécuritaire se dégradant.

Emmanuelle Hébert, SF,
UQTR

Les événements suivants se déroulera en anglais avec une interprétation simultanée en français :

Plénière d’ouverture avec Dr Valérie Gideon

Mercredi, le 4 oct, 19h à 18h30

Dr Valérie Gideon est membre de la nation Mi’kmaq de Gesgapegiag, au Québec, et fière mère de deux jeunes filles. 

Elle occupe actuellement le poste de sous-ministre déléguée des Services autochtones du Canada.  De 2018 à 2020, elle a été sous-ministre adjointe principale de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI), Services autochtones Canada.  De 2012 à 17 ans, Valerie a occupé le poste de sous-ministre adjointe, Opérations régionales, Santé Canada. En 2011-2012, elle a été directrice générale, Politiques, planification et analyse stratégiques, à la DGSPNI. De 2007 à 2010, elle a occupé le poste de directrice régionale de la santé des Premières nations et des Inuits, région de l’Ontario, à Santé Canada.

Avant de travailler à Santé Canada, son expérience consistait principalement à travailler à la défense de la santé des Premières nations en tant que directrice principale de la santé et du développement social à l’Assemblée des Premières nations et directrice du Centre des Premières nations à l’Organisation nationale de la santé autochtone. Elle a été nommée présidente du Comité d’examen par les pairs de la recherche sur la santé des peuples autochtones des Instituts de recherche en santé du Canada en 2004.

Elle est diplômée de l’Université McGill (Montréal) en 2000 avec un doctorat (liste du doyen) en communications (thèse portant sur la télésanté et l’autonomisation des citoyens).  Elle avait auparavant obtenu une maîtrise en 1996 à McGill. Elle est membre fondateur de la Société canadienne de télésanté et ancien membre du conseil d’administration du YMCA/YWCA de la région de la capitale nationale.

Valérie Gideon, MA, PhD,
sous-ministre déléguée des
Services autochtones du Canada

Plénière du NCIM — (Re)Vision de la formation holistique des sages-femmes autochtones dans la communauté et sur le territoire

Jeudi, le 5 oct, 9h à 10h

Au cours des deux dernières années, le National Council of Indigenous Midwives (NCIM) a piloté un cadre de compétences pour les sages-femmes autochtones dans six communautés autochtones à travers le Canada. Une évaluation de ce cadre vient de s’achever. Ce groupe de discussion partagera les conclusions de l’évaluation tout en réfléchissant sur le parcours ambitieux mais gratifiant qui consiste à toucher des vies, à recouvrer la santé et la liberté et à guérir des générations d’années de traumatismes et de traitements brutaux.

Alisha Julien Reid
NCIM co-chair
Carol Couchie, sage-femme Nishnawbe, NCIM responsable du mentorat
Claire Dion Fletcher, SF
TMU MEP
Maya Lefkowich, MPH, PhD, directrice et consultante principale AND implementation Inc.

L’IBPOC Peer Review: Renforcer la sécurité culturelle et créer une communauté

Jeudi, le 5 oct, 10h à 10h30

L’IBPOC Peer Review a été fondé il y a quatre ans par nécessité, comme un espace où les voix des sages-femmes racisées osaient être entendues. Lors de notre première réunion, seules quatre personnes étaient présentes. Depuis, avec l’aide de nos pairs sages-femmes et de nos étudiantes, notre communauté s’est agrandie et compte aujourd’hui plus d’une centaine d’inscrits et des représentants de près de la moitié des territoires et provinces du Canada. Notre objectif est de créer et de maintenir un espace qui donne la priorité à la sécurité et au respect lors des échanges et de l’apprentissage mutuel.

Cette session se concentrera sur l’histoire de l’IBPOC Peer Review et sa collaboration la plus récente avec le Toronto Birth Centre (TBC). L’IBPOC Peer Review et le TBC ont des objectifs communs : améliorer l’intégration de la sécurité culturelle et de la lutte contre le racisme dans les séances d’évaluation par les pairs et contribuer au renforcement des capacités au sein de nos communautés. Nous partagerons les enseignements tirés de la mise en place de ce forum et encouragerons d’autres personnes à envisager la création de collectifs locaux qui répondent aux besoins d’autres groupes méritant l’équité.

Claire Ramlogan-Salanga, SF, co-fondatrice de l’IBPOC Peer Review
Natasha Singleton-Bassaragh, BA, BHSc, SF, co-fondatrice de l’IBPOC Peer Review


Plenière mondiale — Changement climatique et santé sexuelle et reproductive : Intersections, impacts et empowerment des sages-femmes

Jeudi, le 5 oct, 15h30 à 17h

Rejoignez un panel diversifié d’experts en sciences de l’environnement et en santé reproductive pour explorer le lien complexe entre le changement climatique et la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR), ainsi que son profond impact actuel et futur sur le travail des sages-femmes au Canada et à travers le monde.

En examinant les crises sanitaires causées par les défis liés au climat tels que les sécheresses, les inondations, la hausse des températures et la baisse de la qualité de l’air, le panel mettra en évidence leur impact sur la santé des femmes, des filles et des communautés vulnérables, tout en soulignant le rôle crucial que jouent les sages-femmes pour assurer un accès équitable aux services essentiels en matière de SDSR.

Au-delà des défis, le panel discutera des solutions potentielles, permettant aux sages-femmes et à leurs alliés de plaider en faveur de politiques qui protègent les droits universels en matière de santé. La conversation soulignera également l’importance d’un soutien international continu et de l’autonomisation de la profession de sage-femme au niveau mondial.

Chúk Odenigbo, Défenseur de la jeunesse et fondateur deFuture Ancestors Inc.
Hawa Elmi, Experte technique en pratique sage-femme, UNFPA Somalia
Dr Heather McMullen, Maître de conférences en santé publique mondiale, Wolfson Institute of Population Health, Queen Mary University of London
Modératrice
Alixandra Bacon, présidente de l’ACSF, 2020-22

Plénière – Les sages-femmes reconnaissent et repondent à la violence familiale

Vendredi, le 6 oct, 9h30 à 10h30

Au cours des trois dernières années, le National Council of Indigenous Midwives et l’Association canadienne des sages-femmes ont travaillé sur un projet visant à renforcer la capacité des sages-femmes à reconnaître la violence familiale et à y répondre en toute sécurité. Au cours de cette table ronde, vous découvrirez la raison d’être de ce projet en présentant la prévalence de la violence pendant la période périnatale, les effets défavorables sur la santé et les interventions visant à prévenir ou à réduire les préjudices.

Les intervenants discuteront du rôle de la profession de sage-femme dans la lutte contre la violence et les obstacles à l’équité en matière de santé, du rôle de la profession de sage-femme autochtone dans la lutte contre la violence familiale et le bouleversement des pratiques coloniales, de la nécessité d’une collaboration entre les secteurs de la santé et du rôle de la politique dans la réduction de la violence fondée sur le genre et l’amélioration des résultats en matière de santé, de société et de justice pour les survivants.

Carol Couchie, sage-femme Nishnawbe, NCIM responsable du mentorat

Plénière de clôture — Les réalités de la grossesse pour les réfugiées canadiennes reconnues et non reconnues : Leçons tirées de la pratique des sages-femmes de l’Ontario

Vendredi le 6 oct, 15h30

Bien que le Canada soit réputé pour son humanitarisme et son système de santé universel, les femmes enceintes réfugiées continuent de se heurter à des obstacles importants en matière de soins périnataux. Ces obstacles sont différents pour celles qui viennent ici en tant que réfugiées assistées par le gouvernement et pour celles qui répondent à la définition du statut de réfugié mais qui restent sans papiers.

Cette session donnera également un aperçu de la manière dont les sages-femmes ont pu combler les lacunes en matière de soins pour ces populations très marginalisées. Cette session démontrera également comment ces questions sont au cœur de l’identité professionnelle des sages-femmes. Pendant des décennies, les sages-femmes ont été critiquées pour être des personnes privilégiées et pour les personnes privilégiées.

C’est le moment pour les sages-femmes d’appliquer une perspective de justice sociale et anti-coloniale et de prendre cela comme un appel à l’action pour réimaginer notre rôle dans le système de soins de santé et réimaginer qui nous servons et comment nous les servons. Cette session se terminera sur la façon dont des modèles similaires peuvent être reproduits à travers le pays et sur la façon dont les sages-femmes peuvent concrètement être en mesure de défendre ces clients.

Manavi Handa, SF, professeur agrégé, Toronto Metropolitan University