La conférencière Lesley Page, sage-femme du R.-U., a ouvert le congrès avec un discours passionné et divertissant, entrelaçant les récits de ses premiers accouchements en tant que jeune sage-femme avec ceux de la défense de la profession de sage-femme et de l’évolution du métier de sage-femme au R.-U., où elle siège actuellement comme présidente du Royal College of Midwives.
La conférencière crie, Madeleine Dion-Stout, a partagé avec générosité ses leçons cries et a enseigné aux participants le mot qui désigne les soins des sages-femmes en langue crie : témoigner, regarder, miroiter. Elle a rappelé à l’ACSF qui traverse une période de croissance sans précédent de ne pas oublier que « l’imperfection fait la beauté des partenariats ». Ses propos ont été accueillis spontanément par une ovation debout.
Ted Patterson, sous-ministre adjoint, a livré un message fort en soutien au modèle de la profession de sage-femme et a confirmé le progrès de la C.-B. dans l’atteinte de son objectif visant un taux de 35 % de naissances accompagnées par des sages-femmes d’ici 2020.
Le congrès de cette année a été marqué par une hausse considérable de la participation des étudiants en pratique sage-femme, avec une participation de plus de 90 étudiantes. Leur participation au congrès de cette année a été rendue possible grâce aux subventions offertes par l’ACSF et MABC ainsi qu’aux congés accordés par l’Université de la Colombie-Britannique et les autres programmes de formation. Les étudiantes en pratique sage-femme ayant reçu une bourse pour participer au Congrès de l’ACSF à Victoria nous dévoilent ce que ces bourses et ce congrès signifient pour elles.