Les excuses présentées par le pape François aux peuples autochtones le 25 juillet dernier constituent un premier pas important vers la réconciliation. Nous comprenons que nos collègues et amis autochtones prendront le temps nécessaire pour réfléchir à ces excuses et à ce qu’elles signifient pour leur propre guérison. Nous sommes également conscients que ces excuses ne nous sont pas adressées. L’ACSF soutiendra nos amis et collègues du NACM en cette période et de toutes les façons dont nous serons sollicités.
Nous sommes déçus qu’un appel à la dissolution de la doctrine de la découverte, qui a servi de fondement à la colonisation d’innombrables nations autochtones, n’ait pas été inclus. Cette déclaration a été condamnée par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP) et nous espérons qu’à l’avenir, cet appel comprendra un engagement à l’indemnisation et à la réparation des relations.